“Comment sortir enfin des expérimentations pour une mise en place concrète sur le terrain ?”
Si elle a démontré ses bénéfices pour les patients, les professionnels de santé et in fine pour le système de santé, la télémédecine en reste encore au stade de l’expérimentation. Alors que la Ministre de la Santé a évoqué un « virage ambulatoire » pourquoi ne pas envisager la télémédecine comme outil d’amplification de l’ambulatoire ? Ne pourrait-elle pas être un début de réponse au phénomène toujours plus croissant des déserts médicaux ? Ce sont en tous cas des aspirations partagées par des acteurs tels que la Fédération Hospitalière de France (FHF), pour qui le déploiement de la télémédecine constitue, dans le contexte de la mise en place des groupements hospitaliers de territoire, un levier de la mise en œuvre de la stratégie de groupe.
Avec le développement massif des nouvelles technologies, la e-santé déjà est omniprésente dans notre quotidien. C’est ce constat qui pousse de nombreux jeunes entrepreneurs à développer des sites de téléconseil avec des professionnels de santé et, si un jour la réglementation le permet, de téléconsultation. Mais aujourd’hui de trop nombreux freins réglementaires existent. La FHF a d’ailleurs appelé de ses vœux un déverrouillage du modèle économique des activités de télémédecine, téléexpertise et téléconsultation sur la base d’un financement à l’activité.
Ces nouvelles pratiques, ces nouvelles aspirations du monde hospitalier et ces efforts entrepreneuriaux des start-up doivent nous interroger sur l’évolution de la télémédecine et la place qu’elle pourrait occuper dans un avenir très proche si nous voulons réussir la réforme de notre système de santé.
Séverine Grégoire, co-fondatrice et PDG de Mesdocteurs et David Gruson Délégué général de la Fédération Hospitalière de France (FHF) nous feront l’honneur de venir débattre avec nous le 13 Juillet prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg, 75116 Paris) autour du thème :
“Télémédecine : Comment sortir enfin des expérimentations pour une mise en place concrète sur le terrain ?”