« L’État ne parvient pas à passer d’une logique de ‘ simple ‘ payeur de produits de santé à une logique de calcul des bénéfices de la mise sur le marché de thérapies de rupture »

L’article écrit par le consultant de nile, Vincent Daël,  s’ajoute aux réflexions tentant d’imaginer de nouveaux systèmes de prise en charge des thérapies innovantes permettant leur mise à disposition au bénéfice des malades, l’attractivité pharmaceutique de la France ainsi que la maîtrise des dépenses sociales.

En 2019, les médicaments représentaient 32 milliards d’euros de dépenses par an en France, soit 15% des dépenses en santé selon un rapport du Ministère des solidarités et de la Santé. Cependant, la gestion française des prix des médicaments doit s’adapter aux nouveaux enjeux pharmaceutiques où il existe une forte évolution scientifique et économique.

Les nouvelles thérapies, luttant principalement contre le cancer ou les maladies rares, sont en effet des technologies de pointe dont le coût ne peut s’apprécier de la même manière que celle des molécules chimiques « blockbusters ». Ces dernières, prescrites à des centaines de milliers de personnes, de plus en plus génériquées et faisant l’objet de baisses régulières de prix, ne peuvent pas être comparées aux nouvelles thérapies qui apparaissent depuis plusieurs années.

Voici le sujet de l’article « Remboursement des médicaments innovants en France : la solution du contrat de performance individuelle à paiements étalés » publié dans le Journal de Droit de la Santé et de l’Assurance Maladie par notre consultant, Vincent Daël, également Doctorant à l’Institut Droit et Santé, Inserm UMR_S 1145, Faculté de droit, d’économie et de gestion, Université de Paris.

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